• ... en général, c'est une mauvaise idée qui ne fait que dénoncer la souffrance toujours présente à vous accepter et vous assumet telle que vous être DESORMAIS...

    Ma dernière lubbie : mr cacher derrière unenfrange épaisse....  Dès que le courage me viendra, vous pourrez me donner votre avis, et je compte sur vous pour qu'il ne soit en aucun cas compassionnel !

    A très bientôt,

     

    Cet Oeil qui vous alpague...


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  •      Je poste ici vite fait un lien qui ne manque pas de me faire écho

    (pioché sur un site qui fait mouche, donc) et surtout m'inspire moult développements dont je m'emparrerai plus tard quand j'en aurai le temps...

     

    Petit aperçu rapide du contenu :

    • liste de borgnes connus:mais de borgnesse,point,si ce n'est par exemple

     

     

    • quelques citations dont certaines ne sont pas sans saveur : "Ne tombez jamais amoureux d'une femme borgne, vous finiriez par loucher". (Pierre Doris) ou "Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil". (Joseph Joubert, extrait des Pensées) ou bien encore "Pour guider les borgnes, on dresse les demi-chiens". (Pierre Doris)

     

    • une photo qui ne s'invente pas :

     

    • et biensûr ces deux calembours : "Borgne to be Alive, Borgne to be Wild" dont l'usure ne parvient pas à m'en faire oublier la saveur de leur signification à valeur ajoutée (qui ne naît pas borgne et le devient, peut en renaître to be alive ou to be wild... cheeky)

     

    lien


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  • Explication d'une mise à "mue"...

              J'ai créé ce site le 08 février 2007, environ 6 mois après l'apparition des premiers symptômes de la maladie. Il a fallu attendre 2 mois pour émettre l'hypothèse d'un diagnostic et encore 15 jours pour le certifier. Au début du mois de septembre 2006, je pouvais enfin donner un nom à l'affection  contractée par mon œil gauche : mon ennemie s'appelait kératite amibienne.


              J'ai une longue histoire à raconter ; elle s'écrit d'ailleurs encore à cet instant... J'en ferai ici le récit, ou plutôt les récits, selon qu'ils soient plus subjectifs, techniques, ou bien encore digressifs... ou de toute autre nature pouvant les servir.


              Quand ce blog abandonné m'a rappelé qu'il était toujours vivant, même de loin, même sans moi, sa relecture m'a replongée au cœur d'une tempête dont j'avais refoulé les tourments. Et oublié les traces de ses épanchements. Impossible de laisser ce "monoblogue" abrupt et dégoulinant dériver seul sur la Toile plus longtemps. Si je ne le faisais pas disparaître, il faudrait lui peler la peau de ses incessants chagrins : il n'était au final qu'une longue plainte enroulée sur elle-même. Trop de colère. Trop d'amertume. Et beaucoup trop de souffrances. Quand les émotions se bousculent et se mettent à hurler, il faut la tempérance du temps pour permettre celle des propos.


              Le nombre inattendu de ses visites lui a sauvé la vie : j'ai soudain eu l'audace de croire qu'il pouvait être utile s'il cessait de pleurer en rond et remplissait enfin le rôle qu'il était sensé tenir.
    Mais réaliser qu'on peut être lu, un peu, un tout petit peu, cela fait naître des exigences, la première étant le respect pour un éventuel lecteur. Exit donc le contenu broussailleux sans tête ni queue. Retirés les textes écrits à vif postés trop vite, trop tôt et trop souvent pathétiques.


              Tout cela sera revu, corrigé, trié et remis en ordre pour s'inscrire dans un exposé le plus logique et compréhensible possible. Je me garderai néanmoins de trop purger certains textes de leurs excès car ils en perdraient alors toute authenticité. Et de fait leur intérêt en tant que témoignage.


              Voici donc l'orgueilleux projet de ce blog dont le pilote a enfin repris les commandes (mais pour combien de temps..? )  : partager l'insupportable solitude d'une maladie solitaire... pour ne plus être seule. En parler sous toutes les formes, l'aborder par tous les angles possibles et nécessaires ; raconter toutes les façons d'en souffrir et toutes celles d'en guérir...


              A la fin du mois de juin 2006, j'ai donc développé à l’œil gauche une kératite amibienne. Au début de l'année 2008, j'ai perdu la vision de ce même œil. Fin mai 2010, c'est l’œil lui-même que j'ai perdu. Nous sommes le 31 janvier 2011, je porte une prothèse oculaire peu mobile mais qui me rend presque le visage qui était le mien auparavant. Je n'ai pas encore accepté la perte de mon œil.


              Ici commence l'Histoire de mon d’Oeil...


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  • "La vie défigurée", documentaire par France 3 Côte d'Azur
    Doc 24
     

              À travers le témoignage d’une dizaine de personnes blessées au visage, ce film s’intéresse à cette blessure si particulière : comment ces hommes et ces femmes, ont-ils pu reconstruire leur vie et retrouver une identité malgré ce visage défiguré ?
    En croisant des témoignages des « Gueules cassées », expression née au lendemain de la Première Guerre mondiale et des victimes du devoir : gendarmes, pompiers ou policiers blessés en service ; ce documentaire inédit et bouleversant, nous permet de suivre les différentes étapes qui ont été nécessaires à leur reconstruction.
    Le film retrace le récit de leurs parcours, de ce long combat pour réapprendre à vivre avec un nouveau visage, qui suppose le début d’une nouvelle vie. Ces témoignages poignants font l’originalité de ce documentaire intimiste et permettent de constater que malgré l’évolution de notre société, ces blessés de la face souffrent toujours du regard des autres...


    Quelques passages retranscrits :


            "Le blessé qui est complètement défiguré -surtout avec le passé qu'il a eu- doit revivre : c'est une deuxième naissance. Il faut l'accompagner, l'aider... Et ça, c'est propre aux défigurations.
    Il ne faut pas négliger ce passage, parce que j'ai vu, pendant ma formation de jeune chirurgien, des blessés de la face qui n'étaient pas accompagnés psychologiquement. Et qui lors de leur première permission se suicidaient... Ils se regardaient dans la glace, ils ne se supportaient pas ; ou alors le visage de la famille, de l'entourage : un mauvais regard et c'était catastrophique !
    Il faut faire le deuil de son ancien visage, qui ne sera jamais, jamais (celui que l'on avait avant ?)... qui ne reviendra pas. Il faut en faire le deuil.
    "


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  • "Il faut du chaos en soi pour accoucher d' une étoile qui danse..."

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